12 décembre 2006

Le Laos, episode deux.

Ok, a partir de la, je reprend les rennes. Nous voila donc partis pour Nong aet, tout motive par le passage au Vietnam qui se rapproche de nous, et apres une descente infernale des cretes, dans le froid, l'humidite des nuages et le vent glacial qui nous geles toutes les parties du corps qui ne sont pas emitouflees sous trois couches "sales" de vetements, nous atteignons enfin une petite plaine au nom de .... . Desormais, seulement 50km nous separent vietnam, et deja les paysages se font differents. C'est donc peu de temps apres que nous arrivons a la frontiere, la tete haute dans nos affaires plus sales que celles d'un rugbyman apres un match d'un mois de decembre (les rugbyman comprendrons) et sentant l'homme a dix metres a la ronde. Des notre arrivee, on s'apercoit vite que le Vietnam est un pays plus riche que le Laos, etant donne la difference entre les deux postes de douanes. Puis vient le premier echange avec les douaniers du Laos pour essayer de passer nos jolies motos ; et ceux-ci se montrent pas trop difficiles, puisque qu'ils nous demandent de voir avec l'ambassade du Vietnam si le passage leur convient ou non. Pascal file du cote vietnamien sans meme avoir montrer son visa (et avec la moto s'il vous plait) et revient quelques minutes apres en disant que c'est bon, qu'il nous faut juste un papier d'exportation des douanes du Laos. A ceci, les douanier commencent a froncer les sourcils et s'en suit un petit coup de fil aux collegues vietnamien. La reponse ne se fait pas attendre : pas possible. Pascal refile alors une deuxieme fois de l'autre cote, pour confirmer les premieres indications du douanier, et revient environ une heure apres le visage depite...la sentence est tombee, pas moyen de passer sans un "permis international de transport" qu'il est possible de faire selon les dires d'un interprete Lao a Phonsavan a 130 km plus dans les terres. La, 4 problemes se posent. Le premier est que nous n'avons plus de sous, ou tres peu, (a peine 120 000 kips) le deuxieme est que nous n'avons plus d'essence, ou tres peu (environ...rien), le troisieme est que nous ne pouvons pas retirer a Nong aet, il n'y a pas de banque, d'ATM ou autres bureaux de change. Et le quatrieme, et non des moindre, est que nous devons quitter le Laos avec les motos avant le 14 decembre (question d'exportation) et revenir en Taihlande avant le 01/01/2007 sous peine de 90.000 bath d'amende payable en 10 jours, sous peine de prison!!! La, a tout vous dire, on est bien dans la merde...mais c'est que le debut. Nous choisissons donc d'en envoyer un de nous trois a Pon savan, pour retirer de l'argent et voir si il est possible d'obtenir ce foutu permis. C'est Yann qui au lever du jour, part avec 60 000 kips pour faire un peu d'essence, et nous laisse moi et Pascal, avec 14 000 kips. Systeme "D" oblige on elabore des plans avec Pascal pour se faire de l'argent sur place (genre convoyer en moto deux Anglais coince a 15 km de la frontiere) mais tous tombent a l'eau. En attendant Yann, on decide de jouer les faux reporters journalistes, pour photographier les gars de la M.A.G (assos qui demine et deterre les bombes lachees par les amricains au Laos) car il se trouve qu'ils ont un bureau dans le village ou nous sommes. Surprit, ils acceptent de nous enmener sur un champ de deminage (il faut dire qu'on a super bien jouer les journalistes avec nos cretes barbes et fringues qui puent...hum hum). Juste avant de partir, Yann revient de Pon savan avec de mauvaise nouvelles pour les permis, mais avec de l'argent. C'est tout les trois que nous nous retrouvons donc au milieu d'un champ a moitie brule, a environ 15 m de la route, avec une dizaine de Laos qui defrichent, brulent et s'activent sur un terrain presque vierge. On parle un peu, s'informe et la question :y-a t'il des bombes sur ce terrain vient tres vite ( c'est pas le tout de causer, on veut du scoop, de l'exeptionnel quoi) et la ils nous amenenent au milieu du champ, et creusent...creusent...un peu a gauche...nan...a droite...non...ah...voila : UNE BOMBE. Bon la, forcement, on etait super detendu, genre on en a vu d'autres, on est reporter, mais ca fait super bizarre quand meme, ils nous disent qu'ils la feront peter dans 2 jours, mais qu'avant ils evaqueront un perimetre de securite de 200 m...bah ouais mais nous on est a 1 metre de la bombe. M'enfin voila, on parle encore un peu et on s'en va. Le lendemain matin, on s'en va pour Nam kahn, a mis chemin entre nous et Vientiane, la decision a ete prise la veille, on retourne en Taihlande.
Sur ce, je laisse mon camarade Pascalou vous conter la suite de cette merveilleuse histoire qui je vous l'assure est encore haute en rebondissement, alors ne quittait pas on revient dans un instant.














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